NOTRE DAME D'AFRIQUE (BIETRY)

Historique  
Situation Géographique
 
Le Curé P. ANOUKPO Asseu Hervé (Curé)
Vicaire(s) PP. N’GUIOCHI Niango Allo Arsène Désiré – KABLAN Kan Katchia  Assémien Jean-Victoire
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Horaires de messe

Pour la plus grande gloire de Dieu

« Paul a planté, Appolos a arrosé, Mais c'est Dieu Qui donne la croissance » (1 Co 3/6)

Pasteurs d'hier, Soyez fiers de I’œuvre Que vous avez accomplie.

Pasteurs d'aujourd'hui Prenez votre part de la souffrance Qu'implique l'annonce de I 'Evangile.

Pasteurs de demain Saisissez ai son temps et fermement Le témoin de la relève, Pour que soient remplis Les greniers d les caves du Seigneur. Notre seule référence C'est Dieu lui-même Qui mesure à sa juste valeur L’œuvre que son Esprit Nous donne d'accomplir. Et jusqu'à la dernière heure, Le seigneur appellera De nouveaux ouvriers Pour sa vigne

A tous sans exception le Maître donnera Un salaire juste.

Que nous soyons Prêtres ; Religieux, Religieuses ou laies : Que nous soyons enfants, jeunes, Que nous soyons Hommes ou Femmes Que nous soyons Blancs ou Noirs... Un salaire équitable nous est réservé,

A condition toutefois

De nous engager humblement Et pleinement, En toute générosité Son esprit de collaboration fraternelle, Dans le respect et la convivialité A être Des artisans de la PAIX , Dans la bonne humeur, L'obéissance et l'amour, Pour l'accomplissement fidèle et total De ce que le Seigneur attend de nous.

Merci

A tous ceux qui nous donnent L'occasion de revivre Avec une intense ferveur Les 25 ans de la Paroisse Notre-Dame d'Afrique de Biétry Honneur et vie à tous ceux qui, Renouvelés par 'Esprit du Jubilé De l'An 2000, Seront les artisans valeureux Des 25 prochaines années De notre chère paroisse ! Et que Notre-Dame d'Afrique, Pourvoyeuse par son Fils. De toutes grâces et de toute paix, Soit présence indéfectible A chacune de nos vies Et nous permette comme elle De rendre à jamais gloire Au Père, au Fils et au Saint-Esprit.

AMEN

Abbé Marcellin KOUADIO, Curé.

I-                   Historique

1.1.                    Introduction

L'histoire de la paroisse est intimement liée à celle du collège Notre-Dame d'Afrique. En effet, vas 1956, c'est au cours de l'opération de morcellement du secteur, qu'une parcelle de terrain fut attribuée au Diocèse d'Abidjan dans la zone dite de « Biétry », à l'emplacement même de l'ancien village d'Abin-Gnabo transféré auparavant sur le littoral. Il est destiné à l'implantation du collège Notre-Dame d'Afrique. Tandis qu'il se consacrerait à l'enseignement et à la formation des jeunes chrétiens Ivoiriens, le collège préparerait dans Ia discrétion, l'installation de la future Paroisse Notre-Dame d'Afrique Jusque-là, la communauté chrétienne d'Ancien Koumassi était rattachée à la Paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Marcory, elle -même, née de l'éclatement de la paroisse Notre-Darne du Perpétuel Secours de Treichville. Mais l'expansion rapide de la Commune de Marcory avec sa démographie galopante, avait nécessité la création de plusieurs quartiers résidentiels. Les habitants de ces nouvelles agglomérations s'éloignaient au fur et à mesure du siège paroissial devenu excentrique ; il s'est avéré alors indispensable d'ouvrir une paroisse dans le secteur de Biétry où le nombre de chrétiens s'accroissait de jour en jour. C'est  dans ce concept que le démembrement de la Paroisse Sainte-Thérèse de Marcory n été décidé. Il donna naissance à la paroisse Notre-Darne d'Afrique (N.D.A.) de Biétry érigée le 15 Septembre 1974 peur décret de son Eminence le Cardinal Bernard YAGO Archevêque d'Abidjan.

Les circonstances heureuses qui ont favorisé l'installation de cette nouvelle paroisse se prêtent à divas commentaires qui justifient qu'elle est l'émanation du Collège Notre-Dame d’Afrique. Du reste, le profane ne peut faire aucune distinction entre les deux équipes (paroissiale et enseignante), étant donné que les missionnaires du collège sont toujours disponibles pour participer, le cas échéant, aux diverses activités paroissiales (célébrations eucharistiques, préparations aux baptêmes, confessions, catéchèse...). C'est pourquoi, pour découvrir la paroisse N.D.A.., il convient de s'en reporta à l'historique de la fondation du collège.

1-2 HISTORIQUE DE LA FONDATION DU COLLEGE NOTRE-DAME D'AFRIQUE

Le Vicariat Apostolique d'Abidjan est érigé en diocèse le 1er  septembre 1955 par le Pape Pie XII. Monseigneur Jean-Baptiste BOIVEN en est le premier Evêque C'est sous son épiscopat, lors du morcellement de l'Ile de Petit-Bassani, qu'un lopin de terre a été attribué au diocèse d'Abidjan.

Ce terrain est une parcelle de l'ancien village Abia Gnabo, déplacé sur le littoral à Port-Bouet.

L'emplacement choisi par l'Archevêque, était un terrain nu appartenant à l'Association Catholique de Familles (ACF), créée en 1949 et dont le président a été Mr Joseph AMICHIA qui sera plus tard le Représentant de la Côte d'Ivoire auprès du Saint Siège.

Grace à l'action de M AKE, membre fondateur de l'ACF et de son Président, les villageois de Petit-Bassam vont concéder cc tanin à l'Association, pour une modique somme, au début des années 50. A la demande de l'Archevêque Jean-Baptiste BOIVIN, l'ACF cède une partie de son terrain qui abritera le Collège Notre-Dame d'Afrique. C'est ainsi que fut fondé en 1957 le collège en vue de la formation chrétienne des jeunes gens appelés plus tard à jouer un rôle déterminant dans le développement de la Côte d'Ivoire/ Les Assomptionnistes et la construction du collège Monseigneur Jean -Baptiste BOIVIN fit venir en Octobre 1957 des Assomptionnistes qui entreprirent immédiatement la construction d'un bâtiment comprenant un bureau (l'actuel secrétariat de la paroisse Notre-Dame d'Afrique), des salles de classe et une chapelle

Le 9 novembre 1958 a eu lieu la première grande messe dans la chapelle provisoire et le 21 novembre Monseigneur BOVIN inaugura la chapelle provisoire et bénit les nouvelles constructions du collège.

Monseigneur Boivin confia à deux Pères du collège, la Paroisse d'Aboisso fondée en 1905 par le Père Bonhomme et l'église construite en 1924. « Aboisso était pour les pères du collège un dérivatif apostolique pendant les vacances et les fêtes et permettait chacun de satisfaire ses aspirations missionnaires par un contact direct avec la brousse et ses pistes ». Les Pères exerçaient habituellement leur ministère le dimanche dans différents lieux de culte : Port-Bouêt, Abouabou, Biétry, Koumassi, le Collège Moderne de Cocody et la prison du plateau.

La rentrée 1959-1960 a vu le démarrage de la Jeunesse Etudiante Catholique (JEC) ainsi que la troupe Scout.

Le 4 Juin 1960 , élèves et professeurs se pressent le long de la route de Port-Bouet pour attendre l'arrivée imminente de son Excellence Monseigneur Bernard YAGO de retour de Rome où il venait d'être sacré Evêque le 8mai 1960 par le Pape Jean XXIII. Quelques jours plus tard il fit sa première visite officielle au Collège où il s'entretint avec professeurs et élèves du collège. Monseigneur dit qu'il compte sur les élèves comme sur les petits séminaristes de Bingerville pour porter le témoignage de chrétiens authentiques afin de réaliser l'unité profondément enracinée dans la charité dont l'église de Côte d'Ivoire a besoin.

1-3 LES MARIANISTES ASSURENT LA RELEVE DES ASSOMPTIONNISTES

Les événements politiques survenus au Congo virent la nationalisation en 1965 du Collège Chaminade tenu à Brazzaville par des Marianistes. La communauté marianiste dans son ensemble retourna en France. Le Provincial cherchait un autre lieu d'implantation. La Province a voulu que ce soit le Collège Notre-Darne d'Afrique à Abidjan qui deviendra leur nouveau champ d'apostolat. Les Assomptionnistes qui avaient le mérite de la fondation et qui avaient tenu le collège pendant neuf années scolaires, veulent se retirer par manque de personnel Monseigneur Bernard YAGO, Archevêque d'Abidjan voyait mana les évènements du Congo et dans la communauté Marianiste ai arrêt de mission, l'occasion providentielle de donner une succession éminente aux Assomptionnistes. La communauté Marianiste prend la relève du collège en 1966 ainsi que de l'annexe Saint-Jean Bosco de Treichville qui a été bénit par Monseigneur 13ernard YAGO le 30 septembre de la même année.

1-4 LA PAROISSE NOTRE-DAME D'AFRIQUE

Lorsque le 15 septembre 1974 ? Monseigneur Bernard Yago érigea la Paroisse Notre-Dame d'Afrique de Biétry, c'est le collège qui céda ses locaux pour l'installation de l'équipe paroissiale

C'est pourquoi, la profane qui ne fait point de distinction entre le collège et la paroisse se plairait à dire que celle-ci est bien me émanation de l'autre. En effet les deux institutions sont tenues par des religieux de la communauté Marianiste et sont placées toutes les deux sous le patronage de la Vierge Marie invoquée sous le vocable de Notre-Dame d'Afrique.

Aussi, il n'est pas sans fondement d'affirmer que l'histoire de l'origine de la Paroisse Notre-Dame d'Afrique est liée à l'histoire de la fondation du collège, car ces deux institutions veulent exercer un apostolat dans la complémentarité. Dès 1972 vont démarrer les travaux pour la construction de l'église, la chapelle étant devenue exiguë Ils dureront trois mis (1972-1974), financés entièrement par les Marianistes, Cette construction a été réalisée, alors que le Père Jean-Brissinger, était Directeur du collège Notre-Dame d'Afrique jusqu'à son décès. Le Père Robert Almeras, qui sera le premier Curé de la paroisse, les Frères marianistes Alphonse Edel, menuisier, Philibert Meichel, Aldo Marmara, Joseph Sonntag pour ne citer que ceux-là ainsi que de toute la communauté du collège Notre-Dame d'Afrique, et les fidèles laies de l'époque furent les premiers artisans de la construction de l'Eglise.

Le père Marcel Boisselier, succède au Père Robert Almeras en 1982.

L'Equipe Paroissiale dirigée par le Père Marcel Boisselier, actuel Recteur du Sanctuaire Marial, en collaboration avec le Conseil Paroissial présidé par Mr Pierre Yangni N'Da, entreprend d'agrandir la paroisse qui ne contenait plus ses 2000 fidèles des dimanches ordinaires et 4.000 des jours de fête

Depuis 1996 la Paroisse Notre-Dame d’Afrique, est devenue diocésaine avec le départ en France de son Curé marianiste le Père Marcel Boisselier, pour raison de santé

M l'Abbé Marcellin Kouadio succède au père Marcel Boisselier.

La nouvelle Equipe Paroissiale, dirigée par Mr l'Abbé Marcellin Kouadio, assisté de Frère Antoine Royer et du père Basile Florent Yapo, Vicaire anime la Paroisse. Frère Antoine Royer devait rejoindre la communauté Marianiste du collège Notre-Dame d'Afrique, en 1999

II- LES SŒURS DE NOTRE-DAME DES APOTRES

La communauté de Biétry, de 1972 à 1999

Les Sœurs de N.D. des Apôtres sont arrivées dans le quartier de Biétry en août 1972. Elles venaient de quitta le Collège de N.D. du Plateau où elles assuraient la Direction, l'Enseignement et l'Education des jeunes filles depuis 1929

La maison de Biétry, appelée la RENCONTRE, a été ouverte surtout pour accueillir les Sœurs ND des Apôtres qui venaient de l'intérieur de la Côte d'Ivoire.

Dans ce nouveau quartier, les Sœurs ont eu le souci de se faire connaître et d'être présentes. Au début, elles visitaient leurs voisins qui étaient les familles de la Cité des Grands Moulins.

La première communauté était constituée de 6 Sœurs: Sr Agathe Divay, la doyenne, assurait l'accueil et la visite aux familles.

Sr Juliette Messier, Supérieure Provinciale, sillonnait les routes de la Côte d'Ivoire pour visiter les communautés. Elle s'occupait aussi d'un groupe de femmes pour la Pastorale et la promotion féminine.

Sr Marie Françoise Barrai travaillait à la Direction Diocésaine de l'Enseignement Catholique Primaire. Le dimanche, elle animait la catéchèse des adultes.

Sr Véronique Ouana était étudiante au collège N.D. d'Afrique.

Sr Gaëtane Boucher collaborait à la catéchèse des jeunes sur la paroisse Sainte-Thérèse de Marcory.

Sr Odette Arrieumerlou a fait partie de l'équipe pastorale qui a commencé à penser et à organiser la paroisse naissante de N.D. d'Afrique. Responsable de la catéchèse de la paroisse, elle formait aussi les mamans catéchistes... Elle faisait partie de la commission Nationale de Catéchèse et avec l'Abbé Joseph Téky, elle a collaboré à l'élaboration des fiches du programme catéchétique de Côte d'Ivoire.

Au fil des années, 32 Sœurs N.D. des Apôtres se sont succédées dans cette maison. Certaines ont continué des activités dans le quartier et d'autres ont eu des responsabilités au niveau d'autres paroisses d'Abidjan

Les activités se sont poursuivies surtout depuis 1985, avec le Conseil Provincial d'Afrique des Sœurs N.D.A qui s'est installé dans cette maison , chargé de la coordination des 41 communautés des sœurs N.D.A au Bénin, au Burkina, se retrouvera en Côte d'Ivoire, au Niger au Tchad au Togo. Cette responsabilité qui amène les Sœurs de l'équipe provinciale au nombre réduit, à voyager à travers l'Afrique, ce qui limite leur possibilité d'engagement pastoral sur la paroisse et dans le quartier.

Au cours de cette dernière décennie, plusieurs jeunes Sœurs Africaines ont fait partie de notre communauté en tant qu'étudiantes.

Cependant les Sœurs gardent toujours le souci d'une présence auprès des démunis du quartier soit par une animation d'un groupe de femmes, soit par les visites à domicile, soit par l'accueil et l'écoute des nombreuses personnes qui viennent solliciter des aides de toutes sortes.

Au niveau de la catéchèse sur la paroisse les Sœurs ont toujours assuré une catéchèse auprès des enfants ou des jeunes adultes.

En cette année pastorale 98-99 les Sœurs qui forment la communauté sont

Sœur Christine Koffi, Supérieure Provinciale et ses Conseillères : Sœur Nicole Rivard et Sœur Christiane Philippon ; les Sœurs Jacqueline Tapsoba et Marie-josiane Amaizo. Et depuis trois ans elles ont accueilli Sœur Flor de Mariai Paz, missionnaire Franciscaine de Marie Auxiliatrice, étudiante A I'INSP du CHU de Treichville

Actuellement Sœur Jacqueline assure la visite et la communion aux malades, participe aux activités de Caritas d anime des groupes de femmes du quartier pour l'alphabétisation, la couture, la broderie. Elle est catéchète d'un groupe d'adultes qui préparent la confirmation

Sœur Marie-Josiane, en année sabbatique assure la catéchèse d'un groupe de catéchumènes adultes, en deuxième année. Sœur Nicole coordonne le catéchuménat des adultes de la Paroisse et, avec une équipe, la formation des catéchistes des adultes du secteur.

Aussi, en cette année où nous célébrons les 25 ans de fondation de notre Paroisse, nous demandons nu Seigneur de suscita parmi les jeunes filles de notre paroisse des vocations religieuses pour servir son Eglise. 

III- LE CONSEIL PAROISSIAL

Depuis la création de la Paroisse, différents bureaux ont présidé aux destinées du Conseil Paroissial, pour assister et conseiller l'Equipe paroissiale

1974 – 1978 :

Président : M. René PUJOL

Secrétaire Gle : Mme Odile DEVNYNS

1978 – 1900 :

Président : M. Maurice KORDAHI

Secrétaire GIe : Odile DEVENYNS

1980 – 1988 :

Présidente : Mme Bissouma Georgette

Vice-Président :M. Anouma Pierre

Secrétaire : Mme Devenyns Odile

1988 – 1994 :

Président : M. Yangni N’Da Pierre Claver

Vice-Président :M. Amoikon Bernard

Secrétaire : Mme Eliason Martine

1994 – 1996 :

Président : M. AMOIKON Bernard

Vice-Président : M ANGATE Sylvain

2ème Vice-Président : Mme YACE Bernadette

1ère Secrétaire : Mme ELIASON Martine

2ème Secrétaire : Virginie ASSALE

1996 – 1999 :

Président : M : ANGATE Sylvain

1ère Vice- Présidente : Mme YACE Bernadette

2ème Vice-Président : M Alphonse DIBY

Secrétaires: Mme ELIASON Martine et Mme Virginie ASSALE

IV- LES MOUVEMENTS ET ASSOCIATIONS

Les mouvements et associations catholiques qui se retrouvent au niveau de la Paroisse sont :

-Enfants : CV-AV, Enfants de Marie, Chorale des enfants, Servants de Messe. ;

-Jeunes : Comité des jeunes avec ses différents groupes : JEC, scouts, groupe marial, Fraternité jeunes du Renouveau ;

-Chorales : Chorale des jeunes d'Ancien Koumassi, des burkinabé, des bénino togolais, la chorale des adultes : CANDA.

-Adultes : Association des Familles Chrétiennes AFC. ; Association des Cadres Chrétiens Fraternité Marianiste ; le Renouveau charismatique ; Comité des affaires sociales et caritatives (cf. Centre de de santé d'Ancien Koumassi créé par l'AFC) ; Comité des Vocations, la Fraternité de l'Adoration, Comité justice et paix.

4-1. LES MOUVEMENTS ENFANTS ET JEUNES

4-1-1) Comité Jeunes

4-1-2) Cœurs Vaillants — Antes Vaillantes

4-1-3) Les Enfants de Maria

4-1-4) Groupe Marial des Jeunes

4-1-5) Servants De Messe

4-1-6) la chorale des enfants : Le petit choeur du Rocher

4-1-7) la chorale des jeunes de la paroisse Notre Dame d'Afrique Bietry

4-1-8) la Jeunesse Etudiante Catholique

4-2 LES MOUVEMENTS ADULTES

4-2-1) La Communauté Burkinabé

4-2-2) la Communauté Benino-Togolaise

4-2-3) comité liturgique

4-2-4) Chorales

Il existe sur la paroisse plusieurs chorales: chorale d'Ancien Koumassi (Ebrié), chorale des jeunes, chorale des adultes CANDA, chorale Benino-togolaise.

4-2-5) Fraternités Marianistes

4-2-6) Renouveau Charismatique

4-2-7) Association Famille Chrétienne (A F C)

4-2-8) Association Des Cadres Chrétiens

4-2-9) Le Comité De Vocations

4-2-10) La Fraternité de l'Adoration

4-2-11) Caritas, Justice Et Paix

 

V - TEMOIGNAGES

Témoignage du père Robert Almeras, sm

Communauté marianiste N.D. del Pilar

Rue de la poste 14 1350 Jauche (Belgique)

 

Il y a donc déjà 25 ans !  Merci de me le rappeler !

Je trouve un peu de temps pour venir partager avec vous quelques souvenirs. Un moment exaltant que la mise en route d'une communauté paroissiale !

Les anciens se rappellent certainement que le territoire actuel de la paroisse Notre-Dame d'Afrique faisait partie de la paroisse Sainte-Thérèse de Marcory ; et la jeune communauté marianiste (avec moi, le F. Aldo et P. Angel, retourné depuis en Espagne) qui prenait en charge ce territoire pour en faire une paroisse doit beaucoup dans ses premiers pas au P. Etienne de Sainte-Thérèse.

Moments exaltants que ces premières années car tout ou presque (l'église était déjà là, principalement grâce au F. Alphonse) était à faire ; avec, à l'époque., une population autant européenne qu'africaine, salis oublier l'importante présence libanaise ; les différentes composantes ont pu, je puis en témoigner, per leurs apports spécifiques, se féconder mutuellement Une évolution que je voudrais souligner dans ce sens : le premier président du Conseil paroissial était un Français, Monsieur PUJOL ; le deuxième, un Libanais, Monsieur KORDAHI, la troisième, une Ivoirienne, Madame BISSOUMA Tapé ; tout un symbole !

Ce qui me revient à l'esprit ?

Pêle-mêle : la chorale des Mossis et l'orchestre des jeunes ; Monsieur Henri DJIRO Ancien-Koumassi faisant la lecture drapé dans son magnifique pagne, une procession des offrandes dansée par les Gurunsi ; l'apatam lieu de rencontre à la sortie de l'église, avec Patrice ; les rencontres-partage au bord de la lagune ; l'accueil à Biétry chez Alphonse ; les longs échanges dans le groupe des cadres ; le merveilleux travail des catéchistes, aussi bien africains et africaines que européennes; le journal Ensemble, avec entre autres, la chronique de l'Aboki et toute son équipe de rédaction ; le dynamisme des catéchumènes-jeunes ; les amorces de vocation dans la famille marianiste .

Le tout au service d'une communauté chrétienne multiforme se préoccupant de catéchiser, heureuse de chanter et de célébrer son Seigneur, le Ressuscité, attentive à soulager bien des misères (le budget Caritas était particulièrement important), le tout sous la conduite de Marie de Nazareth, Notre-Dame d'Afrique.

Mes sentiments, me demandiez-vous ? ...Heureux de savoir que le travail pastoral se continue, au service de Jésus Christ qui vient nous révéler le visage du Père et au service, je l'espère, de la promotion du pays.

Heureux d'avoir pu être, en tant que membre de la société de Marie, un maillon, sur cette terre ivoirienne, pour qu'advienne le Royaume !

Il ne me reste plus qu'à souhaiter que la fête du 21 novembre soit belle ; mais je fais déjà confiance à l'inventivité et à la chaleur africaine ! Pour les photos de l'époque que vous souhaiteriez avoir, je pense que le Frère Aldo (du sanctuaire marial), mon compagnon de cette période (il avait déjà souvent l'œil rivé à l'appareil photographique !), se fera un plaisir de vous communiquer quelques « poses ».

Un bonjour tout particulier aux anciens et mon amitié aux nouveaux de la paroisse Notre-Dame d'Afrique de Biétry ; que la mère du Christ vous conduise sur le chemin du Bonheur ! Et encore, bonne fête des 25 ans !

TÉMOIGNAGE DE SŒUR Odette ARRIEUMERLOU 1974-1979

En août 1972, derrière la cité des grands moulins, une maison ouvrait ses portes : la maison régionale des sœurs de Notre Dame des Apôtres. Nous étions une communauté de 5 sœurs : sœur Juliette, régionale, sœur Agathe (à la retraite mais très utile dans la maison), sœur véronique qui préparait son BAC au collège, sœur Gaétan Boucher engagée avec les jeunes sur Marcory ; mais sa santé ne lui permettra pris de mea- longtemps. En décembre elle entrera nu Canada. Sœur Marie-Françoise BARRAK arrivera en 1973 ; elle sera adjointe au directeur diocésain de l'enseignement ; sœur Odette, travail paroissial et catéchèse.

Tout était nouveau pour nous dans ce quartier. Nous avions à découvrir les personnes, à faire connaissance, à nous faire connaître.

Naissance d'une Paroisse

Notre paroisse n'existait pas à cette date-là. Tout ce quartier dépendait de Marcory Sainte-Thérèse. Cependant, au collège Notre Dame d’Afrique, il y avait une salle qui servait de lieu de prières. Chaque jour, nous participions à la messe; il y avait une petite communauté et le dimanche nous étions assez nombreux.

Les liturgies étaient préparées par les religieux marianistes. C'était une assemblée priante familiale et fraternelle. Puis, en 1974 un projet aboutissait : Monseigneur YAGO demandait aux pères marianistes de fonder une paroisse. A l'arrivée du Père Alméras, la naissance de la paroisse fut rendue officielle.

Autour du curé et avec lui, il fallait maintenant donner vie à notre paroisse. J'étais d'office délégué par ma responsable pour « travailler » à mi-temps à la paroisse. J'étais donc intégrée à part entière à l'équipe paroissiale. 11 y avait Robert Alméras, curé, Aldo NARMARA, Angel Iniguez et moi.

Chaque semaine nous nous réunissions pour prier et réfléchir. Nous voulions donner à notre paroisse naissante un essor. Au point de départ, nous avons voulu mettre en place un conseil paroissial Le curé a lancé un appel à la communauté existante Certains de cette communauté qui nous étaient familiers ont été contactés personnellement

La paroisse était pluriculturelle, toutes les couches sociales y étaient représentées. Il fallait donc que ce conseil paroissial soit représentatif de sa paroisse. Son premier président élu fut M. KORDAHL Monsieur ALLOU Bright fut toujours un grand conseiller. Je ne peux nommer tous les visages qui sont dans mon souvenir, mais tous, hommes et femmes nous étions motivés pour faire de notre paroisse une communauté vivante et fraternelle.

Nous avions à découvrir les limites de notre paroisse et nous prenions connaissance de plusieurs écoles privées, publiques et collège sur notre « territoire ». En attendant que ne se constituent une équipe liturgique et une chorale, nous préparions les chants et faisions chanter l'assemblée. Nous avions mis des carnets de chants à la disposition de tout le monde. Mais très vite il y eut une chorale avec un groupe du village de Ancien Koumassi, dirigée par un adulte (dont je ne me souviens plus du nom) de ce même village.

Je m'occupais de la catéchèse des enfants, nous avions fait appel à des parents pour faire le catéchisme. Des mamans ont accepté cette mission. Déjà quelques-unes dépendant de Sainte Thérèse de Marcory en avaient l'habitude.

Régulièrement avec ces mamans catéchistes, nous avions des rencontres de préparation, de formation. Nous formions une bonne équipe. Pour les enfants que nous préparions aux sacrements, baptême, première communion, confirmation, nous organisions avec le curé des réunions de parents.

Extension de la Paroisse

En équipe paroissiale et avec le conseil paroissial, nous avions k souci de rejoindre les chrétiens dans les quartiers. Les activités paroissiales vont donc s'étendre dans le quartier avec les sœurs. Les sœurs avaient déjà pris contact avec des familles de la cité des grands moulins, nos premiers voisins. Nous voulions maintenant proposer des soirées dc prière, de partage d'Évangile.

Chaque semaine, à tour de rôle une famille nous accueillait Le nombre variait souvent 6 à 8 personnes. Parfois une sœur de la communauté m'accompagnait. En dehors du groupe de prière, nous avions aussi des rencontres gratuites avec les familles. Nous passions les saluer ; nous voulions qu'il y ait dans notre quartier un esprit de famille. Nous avions aussi à cœur de responsabiliser les chrétiens. Je me souviens particulièrement de Kouassi Félix avec qui nous avions bien partagé. Toujours dans la cité nous avions senti des appels de mamans qui voulaient apprendre à coudre. Un petit apattam a été dressé dans notre concession et les après-midi Sœur Agathe leur apprenait la couture. Ce service fut mis en place par la suite à la paroisse par de bonnes volontés

J'aimais aussi me rendre à un groupe de prière à Ancien Koumassi. Il y avait toujours quelques « vieux » très contents de m'accueillir. On partageait la parole de Dieu et on priait. Là, j'ai senti l'importance dc connaître la langue, heureusement il y avait toujours quelqu'un pour me traduire cc qui était dit. Dans ce village je travaillais en collaboration avec Monsieur Henri DJIRO, à l'époque directeur d'école dans le village. J'en garde de très bons souvenirs. De même, pour la semaine de l'unité, nous avions prié avec nos frères et sœurs de l'église protestante d'Ancien Koumassi. Nous sommes allés prier dans leur église.... Et eux sont venus chez nous. C'était merveilleux !

Nous avons mis ai place aussi une fête de la paroisse (je ne me souviens plus pour quelle date). Il se vivait une ambiance familiale. Des mamans s'ingéniaient à faire de petits gâteaux, d'autres de la couture (robes, napperons etc.) ; d'autres bricoles de toutes sortes.

Nombreuses sont les familles qui s'investissaient pour que cette vente soit bénéfique pour la caisse de la paroisse.

A cette occasion, je me souviens d'avoir préparé des danses avec les enfants. Cela faisait et la joie des enfants et celle de la famille.

Reconnaissance

Nombreux sont les souvenirs de ces 7 années passées à la paroisse Notre Dame d'Afrique. Je saisis l'occasion pour dire à la grande communauté des marianistes notre reconnaissance. Lorsque que nous arrivions dans ce nouveau quartier, la zone 4 le chemin qui menait chez nous était inconnu de tous. Père Jean maintenant dans la gloire de Dieu, a fait, avec sa Renault 10, de multiples tours pour montrer la route à ceux qui venaient chez nous ! Marianistes et NDA nous avons tissé des liens fraternels et amicaux qui demeurent.

J’ajoute aussi que ces moments ont été importants pour notre vie d’équipe, nous écouter, nous accepter différents.

Je reste toujours reconnaissante et je garde mon amitié à Robert, Aldo et Angel. Ils m'ont permis, Par leur simplicité, leur accueil, de bien m'intégrer. Robert de nature calme, ne s'imposait pas. 11 écoutait beaucoup, je peux dire que notre vie d'équipe était fructueuse... nous avons bien fonctionné ensemble.

J'adresse aussi aux familles qui demeurent dans la paroisse qui sont nos amis avec qui nous avons fait un bout de chemin ensemble, notre gratitude, notre fidèle amitié.

A l'occasion de ces 25 ans, gloire soit rendue à Dieu et reconnaissance à Marie notre Mère !

TEMOIGNAGE DE MONSIEUR HENRI ASSAHOUA DJIRO

1er Catéchiste de la paroisse avec Monseigneur MOBIO Béké

Enterré le vendredi 12 novembre 1999 au cimetière de Williamsville.

 

La paroisse notre dame d'Afrique a vu le jour longtemps après dans l'enceinte du collège du même nom. Les messes se célébraient dans le bâtiment du noviciat puis dans celui situé en face du grand portail d'entrée du collège, aujourd'hui bureau et divers.

La petite chorale d'Abia-Koumassi seule animait les messes. Je traduisais l'évangile, et le sermon de la messe du dimanche.

Vite les prêtres du collège ont senti la nécessité de créa- une paroisse qui fut inaugurée par le cardinal Bernard YAGO alors évêque d'Abidjan en 1974. Le premier Curé fut le père ALMERAS d le père de LUCY en fut le Vicaire.

Avant la paroisse Notre Dame d’Afrique, la communauté catholique Ebrié d’ Abia-Koumassi était rattachée successivement aux paroisses d'Abidjan plateau (Saint Paul), de Sainte Jeanne d'Arc de Treichville, de Sainte Arme de Port Bouët, de Sainte Thérèse de Marcory où elle allait à la messe. Il fallait sortir du village de très bonne heure, au chant des coqs pour rejoindre le lieu de messe.

La communauté catholique d'Abia-Koumassi rend grâce à Dieu pour la vernie de la paroisse Notre Dame d'Afrique de Biétry. En une demi-heure nous sommes à la paroisse pour participer à la messe. Oui, la récompense vient toujours au bout de l'effort. La paroisse Notre Dame d'Afrique est une récompense de Dieu à notre communauté.

Catéchiste depuis 1936 alors que la communauté d'Abia-Koumassi ne comptait que six membres âgés. Serviteur inutile, je n'ai jamais pensé à aucun moment que cette pratique bénévole aurait un écho retentissant jusqu'au Saint Père au Vatican. Le 31 décembre 1996, je suis décoré par sa Sainteté le pape Jean-Paul II alors que je ne m'y attendais pas.

Vraiment le Seigneur notre Dieu est merveilleux. Il n'oublie jamais aucun de ses serviteurs si faibles et humbles soient-ils.

Je ne sais comment le remercier.

TEMOIGNAGE DU PERE MARCEL BOISSELIER

Vous faire revivre mes souvenirs d'ex-curé de la Paroisse Notre d'Afrique à l'occasion de son 25ème  Anniversaire, partager avec vous les sentiments qui m'animent à Li veille de ce grand événement, quelles grâces pour celui qui, de 1982 à1996 n tenté tant bien que mal, de donner une seconde impulsion à la vie de cette Paroisse, à la suite du Père Robert Aimeras, son premier Curé et ce, avec le concours combien appréciable de l'Equipe Paroissiale, composée au départ du Père Robot de LUSSY, du frère Aldo MARMARA et de moi-même, équipe qui devait se réduire à deux, le Curé et son Vicaire Religieux, après le départ en 1995 du Père Rabat de LUSSY.

Je me souviens comme si c'était hier !

En effet, les évènements politiques survenus au Congo Brazzaville, évènements qui malheureusement continuent de secouer ce pays — ont favorisé le départ de la communauté marianiste, certains pour La France, d'autres pour la Côte d'Ivoire.

C'est ainsi que je me retrouvai à Abidjan, à la tête de ta Paroisse Notre-Darne d'Afrique, le 6 septembre 1982, où exerçait déjà depuis 1981, le Père Robert de LUSSY. Frère Antoine ROYER devait nous rejoindre le 15 septembre 1985.

Mon intégration dans cette église-famille ne fut guère difficile.

Aussi, de solides amitiés jusqu'ici bien entretenues furent très vite tissées parmi la communauté paroissiale

Et même la population protestante et musulmane de Biétry. Ce qui m'a permis dans le premier cas et avec le concours du Conseil paroissial, ô combien très actif, de redynamiser les mouvements et associations existants, de restructures. Certains comités dont celui de la liturgie. Désormais chacun jouait pleinement et de Gaieté de cœur sa partition pour la bonne marche de notre église.

Comme ma joie était grande de participer chaque mois à la réunion mensuelle de l'AFC et des Cadres Chrétiens, réunions qui m'ont enrichi par la qualité des thèmes exposés et discutés, par l'expérience des uns et des autres et l'atmosphère fort fraternelle de nos rencontres.

Comment ne pas me souvenir de la réaction spontanée des fidèles quand le moment fut venu d'agrandir notre Paroisse devenue trop petite, même pour les messes dominicales, de doter notre paroisse d'un Orgue de qualité !

Comment ne pas me souvenir de certaines célébrations qui ont chaque fois drainé de nombreux fidèles d'ailleurs à l'occasion de grandes fêtes ou du Chemin de Croix et particulièrement celui mimé du Vendredi Saint, avec l'enthousiasme et la compétence des jeunes.

Des innovations comme la présentation des couples mariés à la Messe du Dimanche, le traditionnel « Pot de l'Amitié », propres à Notre-Dame d'Afrique, font aujourd'hui tâche d'huile, parce que favorisant l'intégration des couples et des nouveaux arrivés sur la Paroisse, ainsi que l'organisation des «pique niques » géants au bord de la lagune.

Que d'émotions vécues à l'écho de l'Evangile en ces lieux où Jésus notre Sauveur a vécu sa condition d'homme en Terre Sainte, au Sinaï où Dieu a donné des directives de conduite à Moise pour son peuple, à Saint Pierre de Rome où il a installé le successeur de Pierre, à Lourdes, à l'écoute de sa Mère, renforçant ainsi notre foi au contact de réalités vivantes vécues par nos ancêtres dans la chrétienté et ce, grâce aux pèlerinages organisés avec le concours de Frère Antoine ROYER et de couples de Notre-Dame d'Afrique

Que de souvenirs aux seules évocations de notre vie, de Curé de Notre-Dame que l'espace réduit d'une plaquette, ne permet pas de vous faire revivre.

Quant aux sentiments qui m'habitent , c'est d'abord de reconnaissance envers Notre-Dame d'Afrique pour tout ce qu'elle nous a permis de réaliser pour ses enfants d'Ancien Koumassi, de Biétry, des Grands Moulins, de la Cité de la RAN et d'ailleurs, pour la gloire de Dieu.

Action de grâce au Seigneur qui a jugé bon de me ramena en Côte d'Ivoire, après une année Sabbatique, mais au Sanctuaire Marial, pour poursuivre la mission sous le regard maternel de Notre-Dame d'Afrique, Mère de toute grâce, et ainsi de continuer l'œuvre mariale avec plus d'intensité, qui attire tant de fidèles, heureux de confier à Marie, leurs soucis et leurs joies de chaque jour.

Action de grâce pour m'avoir remplacé à la tête de la paroisse par un Confrère diocésain ivoirien, M. l'Abbé Marcellin Kouadio qui, par sa fibre mariale, est proche des marianistes.

Enfin action de grâce pour les 25 ans de Notre-Dame d'Afrique !

Que la Vierge Marie continue de veiller sur tous, responsables et animateurs de ces manifestations commémoratives, sur tous les missionnaires et laies engagés dans l'évangélisation de la Côte d'Ivoire, pour répandre dans les cœurs, l'Amour et la Paix

Père Marcel BOISSELIER, sm

Recteur du sanctuaire marial

Notre-Dame d'Afrique, Mère de Toute Grâce

 HOMMAGE

En hommage à sa sainteté le pape Pie XII qui a érigé en Diocèse le 1er  septembre 1955 le vicariat apostolique d'Abidjan

  • Monseigneur Jean-Baptiste BOIVIN son premier Evêque qu’a entrepris les démarches nécessaires à l'obtention de la concession sur laquelle seront bâtis le collège et la Paroisse Notre Dame d'Afrique,
  • aux Assomptionnistes qui entreprirent de construire k premier bâtiment devant abriter le bureau, les salles de classe et la chapelle,
  • Aux Marianistes qui assurèrent la relève des Assomptionnistes et cédèrent leurs locaux à l'installation de l'Equipe paroissiale à son Eminence Bernard Cardinal YAGO qui érigea le 15 septembre 1974 la Paroisse Notre Dame d'Afrique
  • à l'Association Catholique de Familles (ACF) et à son président, son Excellence l'Ambassadeur Joseph AMICHIA, représentant la Côte d'Ivoire près du Saint Père
  • Aux Notables du village de Petit Bassam
  • aux Sœurs de Notre Dame des Apôtres, aux Prêtres, Religieux et à tous les chrétiens relevant la paroisse, à tous ceux qui difficilement ou de façon anonyme ont contribué à la naissance et à l'expansion, sous l'action de L'Esprit Saint, de 1'Eglise et la communauté catholique de Notre Darne d'Afrique.

Nous voulons avoir une pensée pieuse pour les missionnaires morts à la tâche et qui avaient tous servi au collège Notre-Dame d'Afrique ou apporté leur pierre â la construction de l'église et à la formation des fidèles :

  • Angarini Dario, le 08 mars 1970, cimetière de Williamsville ;
  • Edouard Assel, le 7 aout 1973, cimetière de Williamsville
  • Père Jean Brissinger, le 01 Février 1978, premier directeur marianiste du collège et enterré à Abidjan, cimetière de Williamsville ;
  • Patrice Louziéni, le 28 février 1985, enterré à Brazzaville
  • Père François Bach, le 3 février 1990, ancien aumônier, mort et enterré à Kouto, au Nord du pays où il était Curé de la Paroisse ;
  • Frère Aloïse Hemmerlé, le 4 mai 1991, enterré au cimetière municipal de Williamsville
  • Patrice AKA, laïc marianiste, 19 juin 1991
  • Adolphe Zoma, laïc marianiste, assistant du Curé,
  • Père Raymond Halter, le 26 décembre 1998, enterré au Noviciat
  • Bernard AMOIKON, Président du Conseil Paroissial,
  • Henri ASSAHOUA DJIRO, Membre du Conseil Paroissial, Président du Comité Cuitas Diocésain et Paroissial, 1' Chrétien Catholique de Abia Koumassi, enterré le 12 novembre 1999.

 CONCLUSION

Cette plaquette n'a pas la prétention de couvrir tout le passé quant à l'implantation de l'Eglise au niveau de la Paroisse Notre Dame d'Afrique, ni d'avoir approfondi la recherche tant au plan historique que dans la genèse des différents mouvements et associations.

Dans le Cadre des 25 ans de la Paroisse elle se veut un survol de l'histoire ce cette église qui sous l'impulsion de l'Esprit saint veut poursuivre son expansion au sein de l'Eglise de Côte d'Ivoire en marche vers le deuxième millénaire, pour la plus grande gloire de Dieu.

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